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Tic'aventures de Juillet

 

Nica'venture - 5 jours au Nicaragua

Monteverde - au coeur de la forêt de brume

Bocas del Toro, Panama - un weekend a Bocas

Rafting al rio Pacuare

 

  * En vert, les excursions faites avec Terraventuras dans le cadre du stage

* En rouge, les excursions faites en dehors du stage

 

Nic'aventura - 5 jours au Nicaragua : Granada, Leon, San Juan del Sur

 

Participants

 

Johan, camarade RISLAV, il fait son stage chez Albee adventure à San José.

Marine, stagiaire chez Albee Adventure

Manon, stagiaire chez Albee Adventure

 

Au programme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous rendons au Nicaragua afin de renouveler notre visa touriste (Ce visa expire au bout de 3 mois, il nous faut sortir du pays pendant 72 heures pour obtenir de nouveau la permission de rester sur le sol costaricien pendant 90 jours).

Nous en profiterons donc pour découvrir ce grand pays, très différent de son voisin le Costa Rica.

 

Granada : pour visiter cette ville coloniale, croisière pour voir les isletas et faire le volcan Masaya situé à quelques kilomètres de là.

 

León : visiter la ville coloniale.

 

San Juan del Sur : pour se détendre dans une petite station balnéaire en bord de mer.

 

 

JEUDI 26 JUIN : San José -  Granada

 

Je prends le dernier bus de Puerto Viejo pour San José. Je pars à 16 heures, j'arrive à 21 heures dans la capitale.

A minuit, c'est le départ pour le Nicaragua. Nous avons choisi la compagnie de transport Nica Expreso. Nous prenons alors place dans le bus : mon siège est cassé, et devant nous un homme fera le trajet sur un tabouret (c’est toujours mieux que debout. En temps normal cette pratique n’est pas autorisée mais les bus de nuits sont moins regardants).

 

Un peu avant d’arriver à la frontière, nous devons payer la taxe de sortie du Costa Rica dans le bus à un employé de la compagnie. Nous n’avons aucun reçu et en plus, il nous prend notre passeport (c’est normal apparemment mais ce n’est pas très rassurant et il ne donne aucune explication comme les gens sont habitués et qu’il n’y a pas de touristes), on nous le rendra au dernier arrêt qu’on fera, juste avant la frontière.

 

Arrivés à la frontière, vers 4h 30 du matin, nous devons attendre jusqu’à 6h pour l’ouverture. Nous sommes dehors, tous en ligne, et il ne fait pas très chaud. Bien sûr les toilettes sont fermées aussi, tout le monde est à moitié endormi. une femme vend des cafés et des empanadas… Les gens s’assoient par terre, où ils peuvent, pour continuer leurs nuits.

 

A la douane, nous payons la taxe d’entrée au Nicaragua ($4). Nous remontons dans le bus pour en redescendre quelques mètres plus loin. Cette fois-ci, nous devons prendre nos sacs, en vue d’une inspection : nous sommes tous en ligne, sac devant nous. Une femme avec la liste des passagers en appelle quelques uns, d’autres non, elle viendra me voir pour me demander mes motifs de visite au Nicaragua. Un homme pendant ce temps regarde les sacs. Il en touche quelques uns (comme pour vérifier ou sentir ce qu’il y a dedans) pour nous faire patienter nous avons droit à un petit déjeuner surprise : un petit pain au dulce de leche, offert par la compagnie de bus. Après de longues minutes d’attente, nous remontons dans le bus, pour la dernière ligne droite jusqu’à Granada.

 

Un peu avant d’arrivée à Granada, nous nous faisons arrêter par la police. Nous descendons tous du bus, une fois de plus, car ils veulent le fouiller. Nous nous mettons en ligne, une ligne de femmes et une ligne d’hommes. Nous voyons que de l’autre coté de la route, une voiture a été démontée, et que de la drogue (pas qu’un peu) a été trouvée : les briques sont alignées au sol, le scénario était digne d’un film. Les policiers décideront de ne pas nous fouiller, nous remontons alors dans le bus. Les femmes remercient Dieu d’un signe de croix.

 

Nous arrivons à Granada vers 8h30, il fait très beau et chaud. La ville est très colorée et les trottoirs sont très hauts. Nous longeons l’église et parcourons les ruelles à la recherche d’un endroit où manger. Nous trouvons un petit soda où nous mangeons un gallo pinto (spécialité costaricaine mais aussi nicaraguayenne) mauvais choix, le gallo pinto n’était pas très bon. Nous partons à la recherche de l’auberge Mochilas : nous la cherchons pendant une bonne heure, mais une fois trouvée, nous ne sommes pas déçus : c’est super mignon et coloré. Nous nous installons dans le dortoir, nous prenons une douche et repartons vers le port. Une pluie diluvienne tombe et il fait froid, nous n’avons pas de k-way. Nous attendons que ça se calme pendant une heure. Une fois qu’il tombe moins de pluie, nous décidons de faire une mini croisière sur les isletas du lac. C’était joli, mais l’excursion en elle-même n’avait pas grand intérêt : il pleuvait et c’était super touristique : sur ces isletas, des maisons de riches (propriétaire de la compagnie de rhum du Nicaragua, ou propriétaires de grandes entreprises comme de café etc), une île aux singes (les singes qui sont nourris par les touristes et le vétérinaire…) bref nous étions un peu déçus mais bon pour $5, ça reste raisonnable.

 

VENDREDI 27 : Granada - Managua - Masaya - Managua - Leon

 

De Granada >  nous allons à Masaya, qui se trouve à quelques kilomètres, pour voir le volcan… sauf qu’il pleut encore. Nous prenons le bus (les vieux bus jaunes des US, vraiment à l’ancienne. La gare est une espèce de petit marché avec au sol de la terre battue, tout le monde crie pour essayer de vendre ses boissons et snacks, et nous sommes les seuls touristes. Nous arrivons à Masaya avec nos gros backpacks et bien sûr il pleut. Nous décidons tout de même de faire le volcan. Nous montons avec nos sacs, sous la pluie, inutile de vous rapeller que nous sommes trempés. Après avoir fait 2 km, un pick-up qui a sûrement eu pitié de nous, nous prend en chemin et nous monte jusqu’en haut du volcan. Nous ne voyons rien à cause du soufre (le soufre dégage en plus une odeur désagréable, il ne faut pas la respirer longtemps). On voit juste les roches noires, volcaniques. C'est un paysage inhabituel, un peu apocalyptique.  Nous y restons 15 min le temps de prendre quelques photos puis on nous redescend en pick-up.

 

L' après-midi nous devons retourner à Managua pour prendre le bus direction Léon. Après avoir changé plusieurs fois de terminal de bus et après nous être fait siffler par tout le monde, nous montons dans un taxi… pas officiel. Le groupe de taxi officiel et cet homme se disant taxi étaient à deux doigts de se taper dessus pour prendre notre course. Au final, je ne sais pourquoi nous avons pris le non officiel. Nous montons dans sa voiture, il fait le tour du marché en klaxonnant (apparemment il était fier de nous avoir dans sa voiture) et nargue les taxis officiels en passant devant eux. Une fois sur la piste rapide, nous sommes surpris et apeurés par un bruit : comme si  quelque chose nous était tombé dessus… au final, devinez quoi, c’est la barre de toit avec écrit TAXI dessus qui s’était dércochée.. en deux temps trois mouvements, notre chauffeur s’arrête net sur la route (et en plus la voie la plus à gauche) sort de la voiture et court chercher sa barre) il revient en rigolant et nous continuons notre course.

 

Leon est une très jolie ville. L’ hostel colibri est très chaleureux, tout comme l'accueil qui nous a été réservé. Nous nous séchons et nous changeons pour faire un tour en ville. Le soir nous sommes allés manger des chilaquiles dans un super resto, nous avons goûter un Makua (jus d’orange goyave) puis assistés à un petit concert pas loin de l’auberge. Le groupe jouait des chansons de tous les styles mais en version reggae, c'était très original et relaxant. Des bons musiciens et un bon mojito piña (à l'ananas) nous avons passé une bonne soirée.

SAMEDI 28 JUIN : León - San Juan del Sur

 

Matinée : visite de León, c’est beau, il y a plein de couleurs et de la musique.

 

Départ 10h, direction San Juan del Sur en shuttle (mini bus avec une douzaine de touristes). Nous arrivons là-bas à 15h environ, il fait chaud, il fait beau. C'est une station balnéaire, il y a donc plein de touristes. Nous arrivons à l'auberge Casas del Mar. La patronne, pas très accueillante, essaie de nous avoir (sur le change) heureusement Fernando, le réceptionniste de l’hostal est là pour nous faire rigoler et nous conseiller. L’ Hostal est mignon mais pas très propre.

Nous allons manger dans un petit restaurant péruvien loin des touristes. Au menu : du poisson et du jus de maracuya (fruit de la passion)

 

DIMANCHE 29 JUIN :  San Juan del Sur

 

Journée tranquille où nous profitons de la plage. Nous sommes allés mangé de la langouste (pour 8$). Puis, nous continuons notre après midi farniente sous le soleil et profitons de nos derniers moments au Nicaragua.

LUNDI 30 JUIN : San Juan del Sur - Rivas - San José

 

Départ de San Juan del Sur avec le bus de 7h, direction Rivas. Le bus nous dépose au bord de la rue… des jeunes hommes en pousse-pousse s’empressent de venir nous accoster pour nous proposer leurs services. Bien sûr, ils nous disent que la station Nica Expresso est trèèèèès loin et qu’il vaut mieux y aller avec eux. On les écoute. Au final nous avons fait 200 mètres en pousse-pousse, pour 1$ (25 Bilboas). On en rigole, eux aussi. On arrive là-bas à 7h30 et on nous dit que notre bus pour San José est en fait à 10h… nous allons prendre un petit déjeuner dans un soda, la serveuse se mélange les pinceaux et se trompe dans tous les "plats" qu’elle nous sert, elle non plus ne devait pas être bien réveillée. Une fois terminé, il nous reste plus quà attendre notre bus jusqu'à 10 heures. Le bus partira finalement à 11h.

 

Le voyage s’est bien passé, moins long que ce que je pensais.

 

Arrivée à San José à 18h30, nous nous séparons, chacun rentre chez soi. Le dernier bus pour Puerto Viejo étant à 16 heures, je dois passer la nuit à San José. Je choisis l'Hostel Pangea qui n'est pas loin de la Terminal San Carlos, petite gare d'où partent les bus pour Puerto Viejo.

 

 

MARDI 1 JUILLET / San José - Puerto Viejo

 

Réveil à 5h pour prendre le bus de 6h pour Puerto Viejo.

 

Arrivée à 10h30 pile.

 

Je reprends le travail l'après-midi.

MONTEVERDE - au coeur de la forêt de brume

 

Samedi 5 juillet : MONTEVERDE - SANTA ELENA, EL BOSQUE NUBOSO

 

Départ samedi matin à 6h30 de San José. Nous partons de la terminal San Carlos pour prendre le bus en direction de Monteverde. Il y a déjà foule pour le bus, rien d’étonnant vu la popularité de ce lieu unique. Nous craignons de ne pas avoir de place, au final nous n’avons pas de place assise mais debout (ou assis par terre, juste au dessus du moteur, par exemple…).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est parti pour 4h30 de bus. Une heure plus tard, nous changeons de bus, et maintenant nous avons tous des places assises (sur des sièges). Nous commençons à sillonner les vallées et de magnifiques paysages s’offrent à nous : des plaines plus vertes que jamais, les rayons du soleil les rendant encore plus éblouissantes. Pendant deux heures, le bus zigzague entre les vallées et nous sommes émerveillés.

 

Nous arrivons à 11h au village de Santa Elena, qui nous fait penser à un village de montagne. Les rues sont très escarpées, ça nous fera les mollets ! Nous cherchons une auberge bon marché, c’est la pension Santa Elena qui retiendra notre attention. Nous étions en effet dans le village de Santa Elena, à 20 minutes de Monteverde. Il y a plusieurs sites de forêt de brume, contrairement à ce que tout le monde pense, tout n’est pas regroupé à Monteverde, qui reste cependant le plus connu. Pour 13 $ la nuit, nous avons un charmant bungalow pour 3 personnes, petit déjeuner inclus.

 

L’après-midi nous nous promenons dans le village puis nous décidons d’aller faire une randonnée dans le Bosque Nuboso de Monteverde. Nous nous y rendons en bus (600c), arrivées là-bas, nous bénéficions du tarif étudiant et nous payons notre entrée 9$ au lieu de 18.  2h de randonnée sont prévues. Nous entrons dans cette forêt humide et paisible où toute une gamme de vert se décline. Des arbres, tous plus beaux et hauts les uns que les autres, nous font lever les yeux à chaque pas que nous faisons. Nous croisons un pizote, espèce de raton laveur qui semble familier à la présence humaine. Nous n’entendons rien à part le bruit d’un ruisseau et le sifflement des oiseaux. A l’observatoire « la ventana Â» (la fenêtre), nous voyons donc ce qu’est ce Bosque Nuboso, en effet la brume se mélange à la forêt, ce qui nous offre une vue magnifique. Nous passons un pont suspendu, la jungle est en dessous et au dessus de nous. Après 3h, voire plus, de randonnée, nous repartons, direction le village.

 

Une nuit bien tourmentée : des voisins n’ayant visiblement pas envie de dormir ont fait du bruit une bonne partie de la nuit, les démangeaisons incessantes m’ont réveillée tout au long de la nuit, puis l’orage et la pluie torrentielle et, pour finir, des secousses, un peu avant 6h du matin (foyer à Ortega dans la région du Guanacaste à 126 km au NO de San José et une vingtaine de km de Monteverde, Magnitude: 4.9, Profondeur (hypocentre): 60 km. Plus de peur que de mal, il n’y aura à ma connaissance aucun dégâts.

 

Bref, je n’ai quasiment pas dormi, malgré la fatigue. Et je me réveille encore plus fatiguée que je ne l’étais en me couchant.

 

Dimanche matin : ce ne sont pas des cernes mais des poches que nous avons sous les yeux. Nous nous tirons du lit encore plus fatigués que la veille mais nous sommes très impatients d’aller au Selvatura. Un bon petit déjeuner fruité nous attend pour nous remettre d’aplomb.

 

8H30, direction Selvatura, un parc d’aventure pour faire de la tyrolienne dans le Bosque Nuboso. Il existe là encore de nombreux parcs pour faire de la tyrolienne : adventure, skyline, etc... Nous sommes un groupe de 16 personnes, pour 6 guides. On nous équipe et nous explique les règles de sécurité. Il pleut. Malgré les k-ways nous sommes trempés et nous avons froid. Nous commençons le parcours, en montant tout en haut d’une plateforme, ayant plus ou moins le vertige, ce n’était pas rassurant. Puis on nous lance chacun notre tour sur une tyrolienne dont on ne voit pas le bout à cause de la brume.. C’est impressionnant et nous sommes dans les airs et au cÅ“ur du Bosquet Nuboso. Plusieurs tyroliennes s’enchaînent et nous font presque oublier le froid et la pluie. Nous finissons avec un tarzan swing : ce qui consiste à se jeter d’une plateforme (ici de 10m de haut) accroché a une corde. Peur et excitation se mélangent au moment où le guide nous pousse dans le vide. La peur laisse alors place aux fous rires. Nous finissons avec la tyrolienne d’un km, que nous ferons à 3. Le parcours est terminé, nous avons des nuages plein la tête. Avant de repartir, nous passons par le jardin des colibris où nous en voyons de toutes les couleurs : vert, turquoise, violet, jaune… puis  Direction Santa Elena pour reprendre le bus direction San José.

 

Nous finissons ce weekend en beauté : après la pluie, le beau temps : deux arcs-en-ciel l’un sur l’autre traversant les vallées…

 

Cette escapade fut courte mais enrichissante : elle m’aura permis de voir une partie du Costa Rica totalement différente de ce que je connais à Puerto Viejo, tant  pour la population locale que pour le climat ou le paysage. J’ai ainsi pu comparer les différentes manières de faire entre Selvatura et Terraventuras par rapport au tour de « canopy Â» : le cadre bien sûr, mais aussi les installations, l’attitude des guides, l’information délivrée pendant le tour, la sécurité et le tour en lui-même.

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