top of page

Premiers pas au Costa Rica

 

Arrivée le 6 avril à 21h 30 à San José, je n’ai pas eu la chance de voir beaucoup de choses à travers le hublot de l’avion: il fait déjà nuit noire. Je sors de l’aéroport, il fait chaud, mais ce n’est pas la chaleur étouffante à laquelle je m’attendais. Je n’ai pas encore d’endroit où dormir, alors je m’assois tranquillement dehors avec mon précieux Lonely Planet. Les taxis se jettent sur moi, j’ai du mal à garder mon sérieux face à leur acharnement. Je fais quelques mètres et m’adresse à un taxi rouge (taxis officiels) et lui demande de me conduire dans une des auberges référencées dans le Lonely. 

 

L’aéroport Juan de Santamaria ne se trouve pas, comme on le pense, à San José même, mais à une petite demi-heure de la capitale, dans la ville d’Alajuela. Pendant le trajet, le chauffeur de taxi, très sympathique me raconte les nouveautés du pays: la journée même, les élections présidentielles avaient eu lieu, c’est pourquoi, beaucoup de voitures arboraient les couleurs du président gagnant: un drapeau rouge et jaune pour le président Luis Guillermo Solis.

 

Après avoir un peu discuté, il me dit d’un coup que l’auberge que j’avais choisie n’était pas dans une zone sûre. Je lui demande alors des explications quand il me dit "no te preocupes, te van a asaltar pero no te van a matar" (traduction : ne t’inquiète pas, on va surement te voler tes affaires mais on ne va pas te tuer) je suis restée quelques instants à le regarder ne sachant pas si c’était une blague ou pas. Ne voulant pas prendre de risque à peine arrivée là-bas, je dégaine mon arme précieuse (le Lonely) et cherche un autre hôtel. Je demande alors l’hôtel Aranjuez, note coup de cÅ“ur dans le guide. Il confirme que cet hôtel est très bien et "seguro". Pour quelques dollars de plus je n’hésite pas à lui demander de m’y déposer. Chanceuse, il s’avère que cet "hôtel" a été mon coup de cÅ“ur aussi.

 

Très bonne nuit, bien reposante, j’ai hâte de découvrir ce qui m’attend. Mais avant ça, je passe par la case petit déjeuner. J’entre dans le jardin où se déroule le petit déjeuner et je vois qu’un énorme buffet s’offre à moi: des produits locaux et bio : des fruits, toutes sortes de pains, jus de fruits frais, café chocolat thé, du salé, du sucré, le chef pâtissier est à notre disposition pour concocter omelette ou pancakes... difficile de décrire les goûts je dirais juste quelques mots: un cadre reposant et des mets délicieux. Coup de cœur de la matinée: confiture de fruits de la passion.

 

Il est déjà 9h30, je fais mon check out. En demandant des informations au réceptionniste de l’hôtel, je rencontre un suisse, Tom qui doit aussi se rendre à Puerto Viejo. Nous partageons le taxi de l’hôtel à la gare et nous avons donc fait le voyage jusqu’à Puerto Viejo ensemble.

 

Il faut compter 4h30 de trajet en bus pour se rendre à Puerto Viejo, qui n'est pourtant qu'à 262 km de San José. Tom me raconte alors comment est la vie au Costa Rica (il y a passé plusieurs années déjà) et me donne quelques conseils pour Puerto Viejo. C’est toujours agréable d’échanger ses expériences avec d’autres voyageurs. Les paysages sur tout le long du chemin sont variés: San Jose capitale assez sale et désordonnée avec des petites ruelles partant dans tous les sens, des habitations en plus ou moins bon état, des toutes petites supérettes regorgeant de snacks et friandises, beaucoup de voitures. Plus on s’éloigne de San Jose, plus je m’émerveille: le bus zigzague entre les vallées, la végétation se fait de plus en plus abondante jusqu’à la côte Caraïbe. Il n’y a qu’une seule route. Arrivé a Limon, on longe la côte jusqu’à Puerto Viejo, où plage, surfeurs et cocotiers se succèdent.

 

Arrivé à Puerto Viejo, le temps semble s’être arrêté. On sent d’emblée l’atmosphère détendue des Caraïbes et les bonnes ondes. C’est dépaysant. Une jeune fille passe devant nous avec une carriole remplie de bananes plantains, un rasta, avec des dreadlocks jusqu’ en bas du dos, boit une pipa (noix de coco), tout le monde est en tongs, sourit et se déplace à vélo. Je me tourne et vois, derrière moi, la mer, les cocotiers... la chaleur est bien là, il fait très chaud . Je me dirige alors vers Terraventuras, qui se situe à 100 mètres de l’arrêt de bus. Je rencontre alors Minnie, propriétaire de l’agence et ma maîtresse de stage; Aaron un des guides de l’agence, Mery et Meldinia les réceptionnistes. Tout le monde a le sourire et était au courant de mon arrivée. D’emblée je me sens bien. On me conduit alors "chez moi".

 

Hôtel Aranjuez, San José
Buffet petit-déjeuner 100% bio et
Petit-déjeuner 100% bio
Oiseau de paradis
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Gare de bus San Carlos
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Dans les rues de San José
Sur la route entre Limon et Pt Viejo
Eglise
Arrêt de bus au milieu de nulle part
Habitation au milieu de nulle part
Sur la route entre Limon et Pt Viejo
Sur la route entre Limon et Pt Viejo
Sur la route entre Limon et Pt Viejo
Un homme qui se rase
Sur la route entre Limon et Pt Viejo
Cimetière
Arrivée à Puerto Viejo de Talamanca
Las Casitas de Playa Negra
bottom of page