

LaTicaventura de Sonia
"Pura Vida"

Puerto Viejo de Talamanca
Puerto Viejo a une magie spéciale. Les amateurs de nature resteront fascinés par l’incroyable beauté de sa jungle et le reflet hypnotisant de sa mer.
Détente et relaxation sont les maîtres mots. Les touristes peuvent se détendre avec les locaux à travers des cours de yoga ou bronzer sur des plages sauvages. Playa Negra à l’entrée du village nous accueille avec son sable noir et ses vagues impressionnantes. Les plages del Chino, de Standford et de Salsa Brava sont des sources d’eau tranquilles protégées par des récifs coralliens et idéales pour profiter d’un bain chaud dans la mer des Caraïbes sans sortir du centre du village. Pour les plus aventuriers, un sinfin d’activités permettent de faire monter l’adrénaline et de vivre des expériences extrêmes : surfer les puissantes vagues de Salsa Brava, se laisser glisser à grande vitesse au dessus de la jungle avec le vertigineux canopy, descendre les rapides des fleuves tropicaux, parcourir la jungle et faire la rencontre d’un boa. Que ça soit à pied, à cheval, en kayak, en bateau ou sous l’eau il y en a pour tous les goûts.
En plus de la culture et de l'influence jamaicaine, la culture indigène est à l’honneur à Puerto Viejo avec les réserves indigènes Bri bri, Cabecar et Kekoldi. Les touristes ont la possibilité de visiter les réserves et de découvrir avec les communautés les croyances ancestrales et les coutumes indigènes qui rythment leurs vies. Ça sera aussi l’occasion de goûter au cacao et de savourer un (vrai) chocolat chaud comme le faisaient leurs dieux. L’achat d’artisanat à base de matières naturelles (graines de fruit, bois etc.) permet de contribuer au développement économique et durable des communautés.
Puerto Viejo c'est...
1 rue principale,
des couleurs,
des petites maisons,
des commerces,
des fruits,
Bob Marley,
des sourires sur toutes les lèvres,
des vélos,
des machetes,
La plage,
la jungle,
Les insectes,
les animaux,
Le soleil et la pluie.
![]() L'arrêt de bus de Puerto Viejo | ![]() Peintures publicitaires | ![]() |
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![]() | ![]() | ![]() Hamac @ cabinas Guarana |
![]() Petite banane dans la jungle | ![]() Marche bio de Puerto Viejo | ![]() Marche bio de Puerto Viejo |
![]() Marche bio de Puerto Viejo | ![]() Terrain a vendre | ![]() Dans les rues de Puerto Viejo |
![]() Dans les rues de Puerto Viejo | ![]() Playa Salsa Brava | ![]() Poste de police...face à la mer |
![]() Fourmis rouges | ![]() Eglise | ![]() Rice and beans, plat traditionnel |
![]() Casado, plat traditionnel | ![]() Hamac @ cabinas Guarana | ![]() @cabinas Guarana |
![]() @ Cabinas Guarana | ![]() @cabinas Guarana | ![]() Vendeurs ambulants |
![]() Terrain de basket | ![]() "ne m'urine plus dessus!" | ![]() "Just like that" |
![]() Playa Salsa Brava | ![]() El parquecitoUn tout petit port | ![]() El parquecitoUn tout petit port |
![]() El parquecitoUn tout petit port | ![]() Playa Stanford | ![]() El parquecitoUn tout petit port |
![]() Terrain de basket | ![]() Arrêt de bus de Puerto Viejo | ![]() Dans les rues de Puerto Viejo |
![]() @Veronica's Place auberge et soda | ![]() Glacier | ![]() Bananes roses |
![]() Auberge | ![]() Dans les rues de Puerto ViejoBoutiques et stands sur la rue principale | ![]() Rue principale de Puerto Viejo |
![]() Coucher de soleilLa nuit sous les tropiques tombe entre 17h30 et 18h toute l'année | ![]() Dans les rues de Puerto Viejo | ![]() Déco récup' @Outbackjacks |
![]() Dans les rues de Puerto Viejo |
BIENVENUE SUR LA CÔTE CARAÏBES
" Smile, you are in the Caribbean " :)
Située dans la partie Est du pays, la région caraïbes est délimitée naturellement par le fleuve San Juan au nord, qui constitue la frontière avec le Nicaragua et le fleuve Sixaola au sud qui marque la frontière avec le Panama. La région est séparée de la Vallée centrale par les montagnes de la Cordillera central.
Le climat sur la côte Caraïbe est agréable toute l’année avec une température moyenne de 26°, d’où la sensation et l’expression d’été éternel ou « eterno verano ». Le climat est typiquement tropical où chaleur et humidité en sont les principales caractéristiques. Comme le prouve la végétation luxuriante de la jungle, la région ne connait pas la traditionnelle « saison sèche ». Il peut pleuvoir toute l’année, mais avec moins de violence en février-mars, ainsi qu’en septembre-octobre (cela dépend vraiment des années, à mon arrivée, une averse diluvienne s’est abattue dans les rues de Puerto Viejo tandis que les jours suivants aucune goutte n’est tombée. Les locaux m’ont dit qu’il n’avait pas plu pendant presque six mois).
Les surfeurs noteront que les plus beaux rouleaux touchent le sud de la côte caraïbe de décembre à mars, et les naturalistes amateurs, que les tortues viennent pondre de mars à octobre. Malgré les pluies (qui tombent le plus souvent la nuit) le climat reste chaud et humide.
Durant ces dernières décennies et dû à la forte attraction touristique que crée ce paradis terrestre, il s’est produit un essor de l’activité touristique grâce à des infrastructures capable de satisfaire les plus hauts niveaux de qualité.
BON A SAVOIR
Depuis des années la côte Caraïbe a la réputation d’être plus dangereuse que les autres régions du pays. En réalité, le taux de criminalité n’est pas plus élevé qu’ailleurs. Pour autant, comme partout, les précautions élémentaires et le bon sens restent de vigueur.
La mer pose d’avantage de problèmes avec les courants sagittaux qui peuvent être violents même en bord de mer. De plus, les requins sont présents au nord de la région.
COTE CARAIBES...ALLEZ-Y !
Il est assez facile de gagner Puerto Limon et le sud de la côte Caraïbe en bus depuis San José. Les bus rallient aussi la plupart des villes du littoral entre Puerto Limon et Sixaola (à la frontière panaméenne). Le nord est plus difficile d’accès car les villages étant reliés par des cours d’eau, la navigation est le seul mode de transport.
Tout cet environnement naturel, d’une beauté indescriptible, fait de la côte caraïbe un paradis unique et adéquat aussi bien pour des vacances sportives, d’aventures ou de farniente où les touristes peuvent pratiquer des sports maritimes ou aériens, tout en profitant de la vie et faire le plein d’énergie et de bonnes ondes sous les tropiques.
HISTOIRE ET CULTURE
Dans cette région il existe une diversité ethnique et culturelle très spéciale, à cause des différentes vagues d’immigration venues se mélanger aux indigènes durant l’époque coloniale : les ethnies africaines (venues pour travailler dans les exploitations de cacao de Matina), puis un peu plus tard, au XVIIIème siècle, les pêcheurs de tortues venant du Nicaragua et du Panama migrèrent à leur tour. La deuxième grosse vague de migration se produit à la fin du XIXe avec l’arrivée à Limon de milliers d’anciens esclaves jamaïcains en quête de travail (la Jamaïque est une ancienne colonie anglaise) pour la construction du chemin de fer à travers 150 km de jungle inextricable et de marécages montagneux sur les contreforts de l’Atlantique. L’idée était de construire un port à l’endroit où se dressait un majestueux citronnier (d’où son nom, Puerto Limon) sur la mer des Caraïbes, afin de faciliter les exportations des magnats du café installés dans la Vallée Centrale. La voie ferrée, étendue afin d’unifier le pays, fut également une source de ségrégation. Jusqu’en 1949, les Noirs n’étaient autoriser ni à voter ni à circuler librement au Costa Rica. Cet isolement a permis l’émergence d’une culture afro-caribéenne, spécifique à la côte Caraïbe, dotée de ses propres traditions musicales et gastronomiques et même d’une langue distinctive, un créole appelé mekatelyu, encore pratiqué aujourd’hui. Il fallut deux décennies pour achever le chemin de fer (et la vie de nombreux hommes). La pose des derniers rails en 1890 transforma le Costa Rica et signa l’avènement d’un puissant secteur bananier, qui devait dominer le paysage politique et écologique de la région pendant près d’un siècle. La voie ferrée est aujourd’hui abandonnée et une autoroute bitumée coupe le Parque Nacional Braulio Carillo et relie San José à la côte Caraïbe traversant les plantations agricoles jusqu’aux plaines marécageuses de Limon. Moins influente qu’autrefois, la production bananière a cédé la place à celle des ananas et des palmiers à huile africains.
Les différents groupes ethniques déterminent aujourd’hui l’influence caribéenne et ont eu un impact important dans le développement économique et culturel du Costa Rica. Avec les indigènes et les espagnols, ils forment un modèle de cohabitation pacifique en harmonie avec la nature, qui, aujourd’hui, est un exemple pour le reste du monde. La culture caribéenne est le reflet du mélange d’ethnies qui y cohabitent. L’influence indigène est très présente dans la nourriture par exemple : les tortillas de mais, tamales et le cacao constituent les aliments typiques des plats costaricains. Une autre grande influence est donnée par la culture afro-caribéenne, l’usage de la langue « patua », l’architecture des maisons, les croyances rastafaris, le reggae et le calypso (musique traditionnelle), ou l’utilisation de la noix de coco, des épices et du piment pour l’élaboration de plats à base de viandes ou de fruits de mer. D’autre part on peut entrevoir l’ascendance européenne à travers la langue officielle qui est l’espagnol, ou à travers l’architecture des églises et autres monuments historiques.
LES CARAIBES DANS L'ASSIETTE
La cuisine caribéenne se compose d’une richesse et d’une diversité culinaire où se mélangent la traditionnelle cuisine afro-caribéenne avec une cuisine influencée par le caractère cosmopolite qui caractérise la région, et où les différentes cultures existantes ont enrichi la carte. Les touristes auront la chance de savourer des recettes des plus délicieuses et exotiques : des chocolats des plus sucrés aux piments des plus piquants, en passant par la subtilité des sauces au lait de coco, curry, gingembre et des fruits de mer. Ces plats de toutes les couleurs et ces arômes des cinq continents ne laisseront pas les papilles gustatives indifférentes.
La région Caraïbe est à croquer!
NATURE ET CARAIBES
Le Costa Rica caribéen est très différent du reste du pays, c’est une région dotée de nombreuses ressources naturelles, comprenant plus de 40 espaces protégés par l’Etat. Les parcs et réserves se succèdent le long de la côte, voici quelques uns des plus appréciés : Parque Nacional de Cahuita (sa jungle littorale est peuplée de tatous, de singes et de paresseux, et le récif corallien protégé est l’un des plus beaux de la côte), Parque Nacional Tortguero (bras d’eau rempli de caimans, de singes hurleurs, de paresseux et d’iguanes). La star du parc reste la tortue verte qui vient pondre ses œufs de mars à octobre, le Refugio nacional de vida silvestre Barra del Colorado (parc reculé où les amateurs de pêche viennent attraper brochets de mer, tarpons et orphies), Refugio Nacional de Vida Silvestre Gandoca-Manzanillo (riche forêt tropicale et région de marécages à l’angle sud du pays, idéal pour voir les oiseaux tropicaux, boa, coatis et caïmans). Ces espaces renferment des montagnes couvertes de jungle tropicale (appelée bosque lluvioso primario, c’est la jungle primaire, là où personne ne vit) et qui témoignent d’une infinité d’espèces végétales (des arbres centenaires comme la ceiba, el cativo et l’almendro de montana) qui fournissent un lieu d’habitat et une source d’alimentation à de nombreux animaux comme les jaguars, les singes, les paresseux, les coatis, les oiseaux tropicaux comme le toucan, les aras, les lapas verdes, des reptiles et amphibiens, les serpents corales et boa, grenouilles et tout autre espèce animale intervenant dans le cycle de la vie : caïmans, crocodiles, iguanes, poissons préhistoriques.
La côte Caraïbe c’est aussi des kilomètres de plages vierges balisées du drapeau bleu écologique, des récifs de coraux avec la plus grande biodiversité de l’Amérique centrale : oursins, algues et coraux, des poissons de toutes les couleurs, des étoiles de mer, des requins, des raies Manta et des tortues marines qui viennent chaque année pondre sur ces côtes et lutter pour leur survie.